APOCALYPSE, Chapitre 11, partie 1.

APOCALYPSE

Chapitre 11

Révélations.

« Noir. Tout est sombre. Je flotte dans l’immensité du vide.

Blanc. Soudain lumière. Je touche le sol. Mes pieds s’enfoncent légèrement dedans.

Plage. Souvenir.

Une ombre devant moi. Un homme. Souvenir.

Il disparait mais il est toujours présent. Il est derrière moi et m’enlace affectueusement. Souvenir. Rêve …

Une chaleur apaisante s’empare de moi. Je ferme les yeux. Rêve.

Il me parle. Je reconnais cette voix. Souvenir … de mort.

Je m’enfonce un peu plus dans ce rêve qui m’englouti.

Je me noie.

Je me meure.

J’ouvre les yeux. Une main. Sauveuse. Souvenir du présent. Souvenir du vivant.

Cette main me saisit et me ramène. Chaleur vivante.

Vivant … »

***

Ville en ruine. Le 26 septembre de l’An 3596. 13h00.

« Ayacé ! … Ayacé ! »

Cette voix. Ayacé la reconnut. Zack. Elle ouvrit les yeux, tout était flou. Elle a mal. Lorsque Zack avait retiré la flèche, la douleur fut telle qu’Ayacé perdit connaissance et frôla la mort de très près. Le sang c’était mis à couler encore plus, se répandant sur le sol. Mais heureusement, Hina était parti le plus vite possible vers une rue un peu plus loin où elle avait aperçu une ambulance a l’arrêt. Elle était revenue quelques minutes plus tard avec tout le matériel de soin qu’elle avait pu trouver. Elle banda la plaie avec l’aide de Dayshit. Et quelques secondes plus tard, Ayacé ouvrait les yeux.

Lorsque sa vue redevint nette, elle reconnut le blond assis à coter d’elle. Puis elle croisa le regard inquiet d’Hina collé à Sil, tout aussi inquiet. Dayshit et Tifon aussi étaient là. Elle tenta de dire quelque chose mais elle ne put pas tellement elle était devenue faible.

Soudain, elle vit Dayshit paniqué. Le sang coulait encore de la plaie et ne voulait pas s’arrêter.

« Il lui fait de véritable soin médicaux et de toute urgence. Fit-elle gravement.

-Est-elle sauver du poison de la flèche ? Demanda alors Hina.

-On dirait … mais ça n’aura servi à rien si on ne trouve pas très vite un endroit proche ou la soigner.

-La prochaine ville est au moins à 20 km d’ici … Fit Tifon.

-Merde … »

Zack restait silencieux. Regardant la flèche qu’il venait d’extirper d’Ayacé tout en réfléchissant. Il entendit alors des bruits de pas. Il leva les yeux et se leva brutalement. Tout le groupe tourna son regard vers le nouvel arrivant plutôt louche, sauf Ayacé, à moitié dans les vaps.

Devant Zack, un homme habiller tout en noir. Une capuche sur sa tête empêchait de distinguer son visage. Le blond le reconnu immédiatement. C’était celui de la ruelle a Apoldia, et c’était aussi le même d’il y a 9 ans …

« Je peux l’aider, fit il au blond après un long silence.

-Z’êtes qui vous ?! S’exclama Tifon, un peu agacé par tous ces inconnu louches.

-Je suis médecin.

-Vraiment ? Demanda Dayshit d’un aire suspect, et pourquoi on devrait vous faire confiance ?

-Parce que je suis la seul personne qui puisse la sauver. Répondit-il simplement. »

Un nouveau silence s’installa. Malgré qu’on ne puisse pas distinguer son visage, on pouvait tout de même deviner que l’homme en noir fixait Zack sans le lâcher des yeux.

« Si tu ne te décide pas, elle va mourir.

-Là où tu veux l’emmener … Commença Zack … « Il » y ait aussi ? 

-Oui.

-Qui ? demanda Sil, plutôt intriguer.

-Personne, lâcha Zack. »

Il se pencha sur Ayacé et la pris dans ces bras pour la porter. Il fit signe a l’homme en noir de les guider. Celui-ci se mit à marcher vers la sortie de la ville tandis que Sil voulut interrompre Zack.

« Mais t’es fou ? On ne le connait même pas ! Comment tu peux lui faire confiance !

-Tu le connais ? Renchéris Dayshit.

-Si on veut, fit Zack tout en marchant.

-Mais …

-La ferme Sil.

-Ok ok … »

Ils suivirent donc l’homme en silence. Ayacé repris une nouvelle fois connaissance et se rendis compte qu’elle était portée ... Par Zack. Elle voulut dire quelques choses mais préféra garder le silence pour rester éveiller.

Après plusieurs longues minutes de marche silencieuse et après avoir quitter la ville en cendre. Le groupe arriva au vue d’une petite cabane perdu au milieu de nul par. L’homme en noir y entra, suivi de Zack. Il s’avança dans la pièce unique, s’accroupie et donna plusieurs petit coup sur le plancher. Quelques secondes plus tard, un autre homme ouvrit une trappe dissimulé sous le sol de l’intérieur.

Cette trappe donnait accès à un escalier descendant que le groupe emprunta, toujours silencieux. Ils arrivèrent dans un dédale de long couloir. L’homme les conduisit dans l’un d’entre eux et entra dans une des pièces. Il y avait un lit à l’intérieur. Il fit signe au blond d’y allonger Ayacé, ce qu’il fit.

« Bien … commença le médecin, maintenant, sortez. »

Sil, Dayshit et Hina protestèrent, mais pas bien longtemps. Même si personne ne voyait son visage, il faisait peur à tout le monde. Tout le monde sorti donc … hormis Zack, rester adosser contre l’un des murs de la pièce.

« J’ai demandé à ce que l’on …

-Je reste, l’interrompis le blond.

-Tu as si peux confiance en moi ?

-Je n’ai jamais eu confiance.

-Alors pourquoi m’avoir suivi ? »

Il ne répondit pas. L’homme ne discuta pas plus. Il retira son manteau noir, laissant paraitre son visage. La peau mate, de long cheveux blanc et les yeux bleus pale. Zack fut frappé par sa ressemblance avec Hei. Mais il ne dit rien. Il l’observa, détaillant le moindre de ses gestes. Il commença par retirer les bandages de la plaie. Puis il entama un minutieux travaille où il devait retirer tous les petits cristaux d’orbe noire encore incruster dans la chaire. De temps à autre, Ayacé esquissai un mouvement. A moitié endormit, elle sentait les instruments froids du médecin contre sa peau.

***

Base souterraine désaffecté. Le 26 septembre de l’An 3596. 15h23.

Cela faisait maintenant 45 minutes que l’homme en noir soignait Ayacé dans la pièce fermé. Et cela faisait 45 minutes que Sil, Hina, Dayshit et Tifon attendaient dans le couloir. Tifon tournait en rond, n’ayant rien d’autre à faire. Dayshit était debout adosser contre le mur en face de la porte tandis que Sil et Hina était assis sur le sol, à moitié endormis. L’homme en noir ouvrit soudain la porte. Tout le monde se réveilla et se leva. L’homme avait remis son manteau et quitta le couloir en informant le groupe qu’Ayacé allait bien, mais qu’il lui faudrait un peu de repos avant de retourner courir le monde.

Tout le monde était entré dans la chambre où elle dormait. Zack n’avait pas bougé de son mur. Quelques minutes plus tard, Ayacé se réveilla. Elle allait beaucoup mieux qu’il y a une heure, ce qui rassura toute la pièce.

On toqua à la porte. Un homme inconnu entra, tout sourire.

« Bonjour bonjour Ayacé ! Comment vas-tu ? »

La jeune fille reconnue l’homme immédiatement. Blond aux yeux verts. C’était Unua, le chef des White War. L’homme de tout à l’heure devait probablement être Axel. Elle eut un sourire. Elle n’aurait jamais cru revoir ces hommes un jour. Depuis « ce jour » elle avait essayé de tous les oublier, mais sans grand succès.

« J’ai connue mieux, fit elle.

-Oui je comprends ! Qu’es ce que tu as grandis ! Si Axel ne m’avait pas dit que c’était toi je ne t’aurais pas reconnue je crois !

-Haha …

-Et lui ? Ou es qu’il ait ? Zaaaack ! Oh ! Mon Zack que j’aimeuh !!! »

Au vu de la tête de Zack, tout le monde pu comprendre qu’il aurait aimé disparaitre ou s’enfuir. Tout le monde fut également surpris par l’étrange comportement d’Unua. Il attrapa le blond, le serra dans ces bras pendant que l’autre tentait de s’échapper.

« C’est bizarre … fit Ayacé … On dirait …

-Oui on dirait bien …

-C’est vraiment frappent …

-Ouais …

-Qu’es vous dites ?! Demanda Unua sans lâcher le pauvre Zack.

-On se disait que vous vous ressembliez beaucoup en fait. Répondit Sil.

-On se ressemble ? Dit-il d’un air surpris.

-Euh … Ouais.

-Mais … Evidement qu’on ce ressemble !!

-Comment ça ?

-Je suis son père ! Je suis le père de Zack ! Déclara Unua fièrement. »

Silence.

Temps de réaction.

« QUOI ?!!?! »

 

Apoldia. Le 27 septembre de l’An 3596. 20h06.

       « Bordel de merde !!!

       -Calme-toi Nostro …

-Hei espèce d’enfoiré ! Pourquoi tu nous as dit de nous casser ?! Un peu plus et on allait les tuer ! Ils étaient entre nos mains il suffisait de …

-Je te rappelle que t’as failli y passer si Hei n’avait pas blesser l’autre gamine.

-Oh toi Lou la ferme hein !

-La ferme tous les deux. Je les ai laissés en vie car pour le moment ils ne sont pas dangereux, et plus tard, ils nous serons très utiles.

-Utile ?

-Oui …

-Es ce que … « Elle » … ?

-Exactement … Elle les veut, elle est certaine qu’ils pourront grandement nous aider … pour l’avènement de la Seconde Apocalypse. 

-Fais chier … »

***

 Lire la suite ===>  Partie 2.